Ex majorité: le début de la fin. Les élus de l’opposition s’expriment au dernier conseil municipal

Publié le par Equipe opposition

La gauche demande au Maire de prendre ses responsabilités
Les élus de la gauche ouverte rappellent que le conseil municipal fonctionne actuellement dans l'illégalité et sans majorité. Les affaires courantes de la commune ne pourront pas être traitées tant qu’une réponse démocratique à cette situation n’aura pas été apportée. Il est de la responsabilité directe du Maire de se conformer à la législation en vigueur et de porter la question de l'adjoint manquant à l'ordre du jour du conseil municipal. Tant qu'il s'y refusera et que la population n’aura pas été consultée, les élus de la gauche ouverte pèseront de tout leur poids pour une clarification, notamment en demandant systématiquement le vote à bulletin secret.

Les élus de la gauche ouverte fidèles à leurs engagements
Les élus de la gauche ouverte rappellent qu’il n’y a plus de majorité au conseil municipal et que la commune est par conséquent ingérable. Les appels du maire et de l’ex majorité à un travail en commun sont d’autant plus surprenants que le maire avait déclaré au cours d’un des premiers conseil municipaux “qu’il n’y aurait pas de cogestion”. Ils traduisent simplement la crainte d’un retour aux urnes.

Dans les faits, nous sommes depuis deux ans écartés de toutes les décisions sur les projets structurants de notre commune.


En ce qui nous concerne, nous tenons à rester fidèles à nos engagements. Notre vision du développement de la commune est à l’opposé de celle de l’ex majorité et il est hors de question de cautionner un bilan intermédiaire catastrophique qui dénote:

 
  • une méconnaissance profonde de la commune (voir dossier de la grève rose)
  • un mépris de l’environnement et de l’architecture locale (voir le projet de modification du PLU par ailleurs illégal)
  • une gestion du personnel autoritaire et inadaptée (voir l’organigramme désavoué par le centre de gestion et la mise à l’écart du directeur général des services)
  • un manque de réflexion sur l’équilibre des différents pôles (voir la désertification de Ste Anne)
  • un manque de concertation, y compris en interne (voir le projet de salle d’animation)
  • une politique de développement inexistante, alors que d’autres communes qui avaient du retard sur Trégastel ont déjà bouclé leur dossier de zone d’aménagement concerté et de résidences seniors
  • une politique sociale au point mort (aucune réalisation de logements pour accueillir les jeunes familles depuis mars 2008).

Nous continuerons à défendre notre projet de développement durable et solidaire et seul un retour aux urnes permettra un dénouement démocratique.

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