Réponse à une lettre de Monsieur le Maire qui ne m’était pas destinée.

Parue hier dans la presse :

Monsieur,

Votre réponse à Monsieur François BOURIOT , dans le Trégor du 5 novembre est, à plus d’un titre, génératrice d’interrogations.

En effet, si je trouve que la communication entre élus d’opinions diverses ne peut qu’être bénéfique pour la compréhension et l’évolution du climat politique, je m’interroge sur la référence à la Maçonnerie dont vous utilisez les termes pour en confirmer votre appartenance.

Cette Vénérable et très ancienne institution véhicule des valeurs humanistes affirmées de Fraternité, de justice et de démocratie ; les Grands hommes politiques que vous citez, en sont les étendards. Cette formation obéit à des règles particulières réunies dans le Code maçonnique dont voici quelques maximes qui pourraient vous être profitables dans votre mission de Maire de Trégastel :

      - Laisse parler les Hommes.

      - Ne flatte point ton Frère : c’est une trahison. Si ton Frère te flatte, Crains qu’il ne te trahisse.

      - Fais le Bien pour l’amour du Bien lui-même.

      - Evite les querelles, préviens les insultes, mets toujours la Raison de ton côté.

      - Réjouis- toi de la Justice, courrouce-toi contre l’iniquité.

      - Songe que ce n’est pas la place qui t’honore ou te dégrade, mais la façon dont tu l’exerceras.

Ma première interrogation :

 Suivez vous réellement les principes dont vous vous prévalez ? Vous vous dites issu de la Lumière et, dans ce cas, vous devriez, dans toute votre action et, dans toutes vos Missions, être l’image de la Clarté. En effet, il est dit : « Il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive venir au grand jour ! ».

Appartenez vous à cette noble Institution comme vous le prétendez ?

Si c’est OUI, je ne comprends pas vos attitudes en tant que Maire.

Si NON, pourquoi faire état de telles références ?

Ma seconde interrogation :

TOLERANCE et  FRATERNITE sont des pratiques basiques tant pour un Maçon que pour un élu qui pour se faire élire n’hésite pas à se parer de toutes les vertus.  Alors, Monsieur le Maire, pourquoi votre Tolérance s’arrête-t-elle à vos propres opinions et pourquoi votre Fraternité ne dépasse-t-elle pas le cercle de vos amis ?

J’attends, Monsieur le Maire, une réponse à mes interrogations que de plus en plus de Trégastellois se posent.

Bernard LEROY