Disparition de "dossiers" en mairie : affaire classée sans suite en raison "d'absence d'infraction"
Le 3 septembre 2008, le procureur du Tribunal de Grande Instance de Guingamp a classé sans suite la plainte déposée par la municipalité de Trégastel pour disparition de dossiers en mairie. Le motif invoqué est clair : absence d'infraction.
Alain Le Mô, ancien adjoint à l'urbanisme, qui avait été mis en cause dans cette affaire, a tenu à s'exprimer sur le sujet :
« La décision ne me surprend pas, et pour cause : aucun dossier n'a disparu de la mairie. Je m'interroge encore sur les raisons qui avaient pu conduire la nouvelle municipalité à lancer cette procédure abusive. Je suis également surpris que cette même municipalité n'ait pas communiqué sur la décision du procureur qu'elle connaissait depuis le début du mois de septembre. En ce qui me concerne, je viens d'en être informé. Nous sommes bien loin de l'engagement de transparence pris par la liste « Ensemble pour Trégastel » au moment des élections.
Je remercie le maire précédent Loïc Le Guillouzer ainsi que les élus de l'ancienne équipe pour leur soutien sans faille. Je remercie également les nombreux trégastellois, de gauche comme de droite, qui m'ont témoigné leur confiance depuis le début de cette lamentable tentative de détraction d'un ancien adjoint. »
Les élus de l'ancienne équipe et ceux de l'opposition actuelle confirment :
« Nous n'avons jamais douté de l'issue de cette plainte pour le moins abusive. Nous avons toujours soutenu l'ancien adjoint incriminé et tenons à rappeler son engagement pour la commune et à souligner son action efficace au niveau
de la défense de l'environnement ou encore de la révision du Plan Local d'Urbanisme, sans parler des cinq années passées à la présidence de Tréga Jeunes Animation. Nous dénonçons ces plaintes à répétition, qui, même sans fondement, sont difficiles à vivre pour les personnes incriminées et leur famille et qui divisent les Trégastellois. Nous ne nous laisserons pas intimider par des méthodes qui ne visent qu'à ternir l'image des anciens élus ou à discréditer et museler l'opposition à la nouvelle majorité. Quoi qu'il en soit, cette dernière ne pourra plus se réfugier derrière l'absence de dossiers fantômes pour justifier son inaction. »